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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 16:46

«Madame, Monsieur,

 

Nous sommes deux personnes vivant actuellement en banlieue loin du métro (Suresnes et Le Pecq) dans des studios meublés à environ 550€cc  par mois, à la recherche d'un appartement nous permettant de nous rapprocher de Paris, lieu de nos travail et études actuellement à plus d'une heure de transport de nos domiciles.

 

Pour ma part je suis en formation professionnelle financée et j'effectue des contrats en CDD pour compléter ce que me donnent mes parents. Mes parents sont mes garants, mon père dispose d'un salaire net de 2000€ par mois. Il travaille en Allemagne. Ils sont propriétaires de leur domicile en Moselle et ont récemment vendu la maison de mon grand-père.

 

Mon ami, *** ***, est lui en CDI sur Paris pour un salaire net de 1450€ par mois.

 

Vivre à deux dans le logement que vous proposez nous permettrait non seulement de nous rapprocher significativement de nos lieux de travail et études mais nous permettrait également de faire de nettes économies (un aller-retour de Suresnes à Paris coûte dans les 6€, un abonnement zone 1 à 4 coûte 102,30€ tandis qu'un abonnement zone 1 à 2 est à 65,10€).

 

Nous avons toujours payé nos loyers, charges et autres frais - qui nous reviennent donc plus cher que si nous étions à deux plus près de Paris - cependant nous rencontrons de grosses difficultés dans notre recherche d'appartement, les propriétaires de ceux que nous avons visité depuis plusieurs mois préférant systématique des profils moins "jeunes" (nous avons 25 ans l'un et l'autre).

 

Notre recherche d'un chez nous sympathique à aménager, que nous pourrions meubler, dans lequel nous aurions la place pour cuisiner et dans lequel nous espérons vivre quelques années s'est donc transformée en odyssée complexe dont le point d'orgue a été un propriétaire qui nous a littéralement raccroché au nez parce que nous ne sommes pas en CDI tous deux (les étudiants comme moi sont rarement en CDI à temps plein...) ce qui est frustrant car nous savons l'un et l'autre que nous sommes des locataires sérieux.

 

Nous cherchons donc un propriétaire qui soit prêt à nous accorder sa confiance et qui nous permette, en nous louant son logement, de vivre mieux, en n'étant plus isolés (nous sommes des personnes qui n'apprécions pas la solitude et après trois ans passés dans des studios à une heure de la moindre de nos connaissances nous la vivons de plus en plus mal).

 

Nous pouvons vous faire parvenir notre dossier par mail et sommes disponibles tous les soirs dès 17-18h pour une visite.

Vous pouvez me joindre au 0*********.

 

Bien cordialement,

Mlle *** et M ***»

 

Voilà à quoi nous en sommes réduits, après des mois de recherche. Et le pire n'est même pas ce qui est cité ici, mais un propriétaire m'ayant dit qu'à mon âge il faudrait que je travaille, en face, comme ça. Il ne sait rien de ma vie, du fait que j'ai déjà travaillé, et il se permet une remarque comme ça. Au bout du rouleau j'ai craqué et en ai pleuré de rage durant une bonne demi heure, de cette situation.

 

De ces gens qui nous font venir pour visiter et nous renvoient illico presto à domicile. De ceux qui nous raccrochent au nez. De cette impolitesse parce qu'on est jeunes et pas cadres sup/ingé/traders/multimillionaires. 

 

Certes, on va pas se leurrer, on savait que ce serait difficile. Mais là le "marre de vivre seul, et si on vivait à deux ? ouiii on pourrait faire ci et ça, et chiner des meubles, et inviter des gens pour l'appéro, et on aurait de la place pour cuisiner, et on ne serait pas seuls dans notre coin pourri" hyper enthousiaste avec heures passées à chercher joyeusement notre futur lieu de vie s'est transformé en quête hyper désespérée et désespérante.

 

Alors là on oscille entre la franchise totale comme ci-dessus et l'envie de se fabriquer faux contrats fausses fiches de paye et que sais-je d'autre afin de les satisfaire !

Et puis zut, si on arrive à payer notre loyer dans notre situation actuelle, on devrait bien pouvoir le payer dans une situation qui nous soit financièrement plus profitable ou au moins égale non ?

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 21:34

Bonsoir chers lecteurs,

 

Ma recherche d'appartement se poursuit. Aujourd'hui, on m'a suggéré une annonce issue du site Le bon coin, en me disant : « Oublie l'appart de Xxxxxxx, j'ai trouvé beaucoup mieux ! »

 
Je vous laisse en juger par vous-mêmes :

 

50 €
XXXXX Xxxxx-Xxxxxxxxx

1
52 m2
A (moins de 5)A (moins de 5)A (moins de 50)A (moins de 50)


 

A partir du 1er Juillet : Femme 53 ans, fumeuse et vivant avec ses deux chats, propose hébergement gratuit (50 € de charges seulement par mois pour l'électricité, gaz, eau et wifi), à F/JF exclusivement, en contrepartie d'aide 2h par jour, soit 14h par semaine (entre 7h minimum et 21h maximum), mais priorité aux personnes pouvant être présentes avant 18h00) sous mes directives et en ma présence.

Les planning seront établis ensembles d'avance chaque semaine, et à respecter impérativement ensuite à la minute près ! (afin de vous laisser vos we libres, possibilité de répartir les heures des samedi et dimanches sur la semaine, en supplément des heures de semaines normales. Mais possibilité de faire l'inverse aussi, ou autre arrangement… Une fois le planning hebdomadaire prévu, il ne sera plus possible de changer les horaires de la semaine en cours… 

Travail à faire : selon les jours, il s'agira soit de ménage, soit de repassage...

Par la suite, et selon vos aptitudes et votre méticulosité, possibilité de m'assister une heure sur trois, dans mon travail créatif (apprentissage progressif, facile et agréable si vous êtes passionnée, et possédez "des doigts de fée", une bonne vue, de la patience, et êtes très minutieuse et organisée !), mais où j'exige le plus grand soin ! Chaque tâche sera systématiquement vérifiée et réexpliquée au moins une ou deux fois au besoin... Selon votre intérêt pour ce travail et vos compétences, les tâches confiées pourront être progressivement gratifiantes... 

Si après plusieurs essais, vous ne sembliez pas intéressée ou disposée pour ce travail, il ne vous serait demandé par la suite, et dès lors qu'elles restent satisfaisantes, que les tâches ménagères traditionnelles ! Dans ce cas, votre côté "bonne cuisinière" serait un plus en remplacement.. ! (cuisine traditionnelle simple).

Nourriture et autres faux-frais (essence, téléphone, hygiène etc) non fournis.

Visites non autorisées. 

Durée de 1 à plusieurs semaines selon les affinités... car vous dormirez sur la mezzanine (2 places) dans la même pièce que moi (mais pas dans le même lit !), et je dors en-dessous... (Attention, je peux regarder la TV - avec casque - et fumer très très tard dans la nuit !).

Logement entièrement équipé, avec cuisine, SdB, wc (TV dans salon et cuisine), etc en banlieue ouest, à 20 minutes en RER du centre de Paris. Nombreux bus pour La Défense ou régionaux. Proche commerces. 

Ne prévoir que très peu d'affaires (1 gros sac maximum) car placards de rangements trop insuffisants !

Afin de m'assurer que vous respectiez bien les heures de travail (impératifs et importants pour moi), il sera mis en place un système où vous me déposez en début de mois en espèces, le montant des charges soit 50E, plus 10e par jour multiplié par le nombre de jours du mois, (soit par exemple pour juillet : 50E de charges plus 10E par jour, multipliés par 31 jours, soit 310E, soit 360E au total), et à chaque heure de travail effectuée, je vous rembourse 5E immédiatement en espèces, soit 10E pour les 2 heures, et nous contre-signons les montants et horaires de début et de fin chaque jour ! 

A chaque heure effectuée le jour même, mais dont vous n'aurez pas respecté l'horaire prévu, (retards), il sera déduit un pourcentage proportionnel. (1.25 E en moins pour chaque quart-d'heure entamé de retard).
Ainsi en fin de mois, si vous avez effectué toutes vos heures en ayant respecté les horaires prévus, vous n'aurez payé que les charges, soit les 50Euros ! Mais si certains jours vous ne pouvez effectuer vos heures car des impératifs vous en empêchent, elles ne vous seront pas remboursées, mais vous aurez quand même payé votre hébergement de la nuit... ! (Ceci afin d'éviter les personnes pensant pouvoir être hébergées gratuitement... sans rien faire en échange ! D'autant que ce n'est déjà pas très facile de partager ma "chambre" avec une inconnue !). 

Mais des manquements (retards ou absences excusés ou non) pendant 8 jours consécutifs m'obligerait dans ce cas à chercher une autre personne pour la semaine suivante ! Et oui, puisque je fais une colocation contre service pour avoir de l'aide car je ne m'en sors pas, et non "uniquement" pour héberger quelqu'un sans "échange" ! (Logique !). Seuls les manquements pour raisons de force majeure (donc graves et exceptionnels) et vérifiables (!) ne rentreront pas dans ce décompte des 8 jours, mais resteront non payées, ou minorées selon le cas.

Caution (par chèque exclusivement) exigée contre remise des clés, et remise lors de votre départ en échange des clés et exclusivement si aucun dégâts. (chèque encaissable immédiatement en cas de dégâts non dédommagés ou irrespect grave). Attestation de revenus et pièce identité exigés.

Si un manque de respect ou de qualité de ménage/repassage récurrent m'empêchaient de vous garder, la totalité des jours restants à courir vous serait remboursée (sauf les charges) lors de votre départ, qui pourra être selon votre comportement, avec ou sans délai.
Au contraire, si affinités et respect, possibilité de long terme (à revoir chaque semaine !).

VDI, e-commerce, arts créatifs, monde de la mode et/ou beauté/look appréciés mais non impératifs. Sinon mes autres loisirs : poker, piano (débutant avec casque uniquement), lecture, shopping, brocantes, ciné, pubs, restaurants, ésotérisme, psychologie, etc...

En dehors des heures de travail, ambiance cool et bonne enfant ! Mais attention, mon âge m'a apporté "savoir", "sagesse", "expérience", "lucidité", "refus des conflits" et "désirs de respect"... ! Et méfiance !

Alors âge en rapport apprécié, mais non impératif... Je m'entends bien avec les jeunes généralement, dès lors qu'ils ont le même état d'esprit et de respect que moi ! 

Femmes travaillant de nuit ou avec horaires décalés, exubérantes, bordéliques, produits illicites, instruments, bruits ou autres gênes proscrits.
Discrétion, politesse, courtoisie, sourire, très grande honnêteté exigés.
Je suis de religion protestante non pratiquante.

Un premier rendez-vous en extérieur sera prévu afin de faire connaissance et que je détermine mon choix avant la visite sur place. Donc merci de prévoir tous justificatifs pouvant m'en dire plus sur vous... (Métier, diplômes, toutes adresses actuelles, attestations de salaires, loisirs etc etc) lors de ce premier entretien.
Voir même un compte-rendu écrit, si possible.

Vous avez besoin d'un logement, et moi j'ai besoin d'aide... Mais je ne suis pas là pour vous héberger gratuitement non plus à vous regarder dormir ! Les bons comptes font les bons amis... ! 

Alors pas sérieuses s'abstenir ! 

0XXXXXXXXX »

 

Vous êtes étonnés, n'est-ce pas ?


L'occasion du siècle ! Toi aussi, deviens esclave pour 50€ par semaine. Avec le sourire. Sois reconnaissante. Dis merci. Quoi ? J'ai pas bien compris. M-E-R-C-I   M-A-Î-T-R-E-S-S-E.
Bien, va cirer mes chaussures maintenant.  Et que ça brille !


Sérieusement, j'espère que c'est un gag mais, au fond, je n'y crois pas.

 

 

 

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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 19:18

Chers lecteurs,

 

C'est avec courage que je me suis lancée à la recherche d'un nouveau logement en région parisienne. Après près d'un an passé dans une studette meublée de 10m², salle de bain comprise, ancienne conciergerie en proche banlieue pour la modique somme de 460€ par mois, je cherche un logement d'une surface de 15m² minimum, pour 500€ maximum (on peut dépasser un peu avec les charges), à Paris, dans les Hauts de Seine et dans le Val de Marne.

 

Eh bien, malgré les 5 à 10 annonces publiées chaque jour correspondant à peu près à ma recherche, ce n'est pas aisé. Au programme :


  • Les lignes téléphoniques des propriétaires saturées sitôt l'annonce publiée
  • Les immeubles forts vétustes
  • Les arnaques
  • Les charges mirobolantes
  • Les propriétaires qui ne veulent pas d'étudiants

 

Samedi matin, j'ai ainsi eu le privilège de visiter un studio dans le 13è. L'immeuble était situé dans l'arrière cour d'un autre immeuble. La cour, qui aurait pu être fort mignone, était malheureusement le coin poubelle. Sympa les odeurs, surtout quand il fait chaud. Les habitants s'en servaient également de dépotoir : quelques téléviseurs y trainaient et le jardin était certi de mégots.

 

Plus sympathique encore, depuis la cour de l'immeuble en attendant le propriétaire, j'ai eu le privilège d'entendre des gamins du premier étage brailler avant de se faire violemment claquer par leur mère. Puis rebrailler. Comme entrée en matière avec ses éventuels futurs voisins, ça vaut son pesant d'or !

 

L'immeuble en lui même était vieux. Des marches en bois lissées par les passages, aux formes insoupçonnables. Pas d'ascenceur mais l'appartement était au second. Ces détails ont leur charme et exercent sur moi un attrait romantique, mais la rampe à la propreté douteuse, qui colle vaguement, non.

 

En ce qui concerne l'appartement à proprement parler, ça allait. Mais «aller» pour la région parisienne, ce n'est pas la même chose qu'«aller» pour la province. Des placards jaunis de façon irrécupérable, pourris par un précédent locataire (j'ai la même chose dans mon studio actuel, c'est un peu dégueux et ça ne donne pas envie d'y entreposer ses couverts et sa nourriture), un radiateur électrique d'appoint d'une saleté repoussante, une salle de bain en mouchoir de poche, plus petite que mon actuelle (OK, les WC étaient dans une pièce séparée), et une fenêtre qui donne sur une «cour» intérieure, ou plutôt sur un puit, de 4m². Vive la lumière.

 

N'oublions pas le potentiel «cambriolage» de l'appartement. Si la cour intérieure, à hauteur du deuxième étage, était fermée sur trois côtés, le quatrième donnait directement sur le toit d'un autre bâtiment, ce qui rendaient la fenêtre particulièrement accessible aux malandrins. D'où le conseil de la propriétaire de garder les volets ouverts si l'on ouvre les fenêtres.

 

Et le pire, c'est que si l'annonce des charges et du coût de l'éléctricté n'avaient pas été prohibitifs, j'aurais laissé mon dossier.

 

Autre anecdote, l'arnaque : se méfier des trop belles occasions ! Après contact, par mail, (la personne ne laissera jamais de numéro de téléphone), et envoi de photos alléchantes d'un magnifique appartement pour pas cher (un 30m² pour 500€ à Paris, la pestilence se flaire de loin), la demande est faite d'un envoi préalable d'une caution équivalent à deux mois de loyers, voire plus, par mandat postal. Et ceci sous divers prétextes du type «je viens de déménager dans un pays étranger je ne peux venir alors on fait ça à distance» ou, plus gros encore, «je me déplace de loin, cela me coûte cher, aussi, je veux l'assurance que les personnes sont vraiment intéressées et viendront effectivement à la visite - je n'encaisserai évidemment pas votre chèque de 1500€, mais si vous êtes prêts à en faire un, cela me prouvera votre motivation». J'ai eu les deux cas, en deux jours.

 

Il faut se méfier également de la sous-location, qui ne permet pas de toucher des APL ou ALS. Sachant que les prix sont les mêmes que pour une location. Bon, on sait à quoi on s'engage généralement quand on se lance là-dedans.

 

Sinon, on trouve en cette saison des personnes qui louent leur appartement pour l'été à des touristes, ce qui n'arrange pas vraiment mon affaire. Bon, généralement, le fait que la location soit de courte durée est mentionné sur l'annonce. Généralement.

 

Un petit conseil pour la fin, si un propriétaire vous demande deux mois de caution (comme c'est visible sur certaines annonces), refusez. C'est interdit, et cela augure le pire.

 

J'aurais voulu agrémenter cet article de quelques photographies d'un magnifique appartement arnaque, mais les caprices de la connexion en ont décidé autrement.

 

See ya !

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 15:51

 

Bonjour chers lecteurs,

 


Navrée de cette absence de publication durant quelques mois, je n'ai pas trop eu, ni pris le temps de m'occuper de ce blog à peine naissant.


Mais cela ne saurait durer !

 

Les froides et enneigées journées d'hiver m'invitent à reprendre la plume.

 

 

D'ailleurs, pour commencer, ci-dessous une petite vidéo prise ce matin. Au menu : des doigts devant parce que je suis trop douée, de la neige qui tombe, de la neige partout par terre, même sur la route, et un message caché dans la neige.

 

 


 

 

A tout de suite pour un article un peu plus sérieux et, ne vous cassez pas les pattes !

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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 22:09

http://www.imaginales.fr/sites/imaginales/design/affiche.jpg

Les Imaginales 2010.


 

Salon (ou festival) littéraire spécialisé dans l'imaginaire se tenant chaque année dans la ville vosgienne d'Epinal. Régulièrement, je m'y rends, et cette année ne fut pas une exception, puisque j'y ai passé l'intégralité (ou presque) des quatre journées que dure officiellement ce festival.

 

Ce lieu est, pour moi, un temps fort chaque année. Il m'accompagne depuis 2006 dans mon parcours étudiant, mes doutes, mes changements, mes vacillements, mes certitudes aussi. Et s'il fut, souvent, un artisan au service de mes multiples reconstructions, cette année, il insista lourdement sur mes faiblesses, mes creux et mes angles. Cependant, ces forts agréables et intéressantes journées eurent le mérite d'éloigner temporairement de mon esprit les fantômes du quotidien.

 

 

 

Au programme cette année, de belles rencontres mais aussi d'importantes retrouvailles.

 

Tout d'abord, en ce qui concerne les retrouvailles, je citerai Florence, des Lyonnes de la SF, dont j'eu le plaisir de partager la chambre trois nuits durant, depuis le Campanile. Vous aurez d'ailleurs l'occasion, dans quelques temps, d'écouter sur son site une émission consacrée à cette édition des Imaginales ainsi que plusieurs émissions reprenant les propos enregistrés de certaines Tables Rondes.


Ensuite, je n'oublie évidemment pas la maison d'édition Griffe d'Encre, une petite maison qui grandit, qui grandit, soutenue par les charmantes et très disponibles Menolly et Magali Duez, qui sélectionnent avec goût des textes originaux et de qualité.

 

Et sinon? Des retrouvailles avec certains auteurs, comme la tourbillonnante Emmanuelle Maia, le souriant Alain Damasio ou encore le sympathique Stéphane Beauverger. Quelques mots échangés, par ci, par là, quelques Tables Rondes à les écouter, et parfois un déjeuner ou encore un dîner à partager. Un plaisir rare.

 

En ce qui concerne les belles rencontres, je tenais à citer une maison d'édition Strasbourgeoise créée par des passionnés de littérature, j'ai nommé La dernière goutte, qui se charge de publier romans et nouvelles d'écrivains connus ou moins connus, comme par exemple Marie-Agnès Michel ou encore Jacques Sternberg.

 

N'oublions surtout pas les auteurs qui m'auront fait craquer. Lionel Davoust, Thomas Day, Christophe Lambert, Jean-Philippe Jaworski, Nathalie Dau, Robert Charles Wilson, Li-Cam, Olivier May et Antoine Lencou. Je ne cite ici que ceux dans l'œuvre desquels je ne m'étais pas encore plongée. Parviendrais-je à les lire tous, alors que ma PAL (Pile A Lire) grossit de jour en jour? Rien n'est moins sûr.

 

 

 

J'avoue n'avoir pas assisté à nombre de Tables Rondes ou Cafés Littéraires, sortes de débats autour d'un thème choisi auxquels participent des personnes dont l'œuvre ou le métier les rend aptes à s'exprimer.


Le premier  auquel j'assistais se tint jeudi dernier, à 17h, et concernait les Nouvelles Formes d'Édition. De jeunes éditeurs ont pu s'y exprimer et narrer leur parcours du combattant.


Ensuite, on se retrouve propulsé au lendemain avec, à 10h, une table ronde autour de la librairie actuelle, de son avenir, du libraire de demain. A 11h, un café fort amusant ayant eu pour thème les figures du mal, autrement dit les grands méchants, tint bon malgré l'absence de deux des intervenants prévus à l'origine. Toujours le vendredi, à 14h ce coup-ci, une conférence fut tenue par Alain Damasio himself au sujet de l'anthropotechnique. Enrichissant, évidemment.


Nous arrivons au samedi, troisième jour du festival, avec un entretien consacré au romancier américain Robert Charles Wilson. Personnage fort sympathique, cet entretien retraça ses débuts dans l'écriture ainsi que sa façon de concevoir son œuvre, le monde,... Le tout traduit en direct live par un Lionel Davoust multiplicateur de casquettes et au meilleur de sa forme. A 17h, j'assistais à une sorte de table ronde réunissant divers écrivains français ainsi que Wilson, dont le sujet consistait à s'interroger sur la capacité actuelle de la science-fiction à faire rêver. Malheureusement, si les questions étaient fort intéressantes, les personnes présentes passèrent souvent totalement à côté à mon goût, ne prenant pas vraiment la peine d'y répondre.


Et enfin, le dimanche, hui même, car, à l'heure où j'écris ces lignes, il est tout juste 23h. Il y a quelques heures à peine donc, soit à 14h, j'assistais à un café littéraire ayant pour thème les antihéros, les Bad Guys comme personnages principaux. Le café le plus amusant auquel j'ai assisté, réunissant des intervenants de choix : Laurent Genefort, Jean-Philippe Jaworski, Christophe Lambert ainsi que Vincent Message. C'est sans aucun doute le café le plus intéressant auquel j'ai pu assister, mêlant humour et sérieux, complicité entre l'interviewer et les auteurs, approfondissement du sujet sans tomber dans la conférence, mais soulevant des questions fort intéressantes comme celle du code de moral d'une société. En dernier lieu, à 16h, un café, ou plutôt une conférence, au sujet de la piraterie au sein de la littérature. Café durant lequel Michel Le Bris a pu nous abreuver de son savoir à ce sujet, en compagnie, entre autres, de Stéphane Beauverger.

 

 

Voilà, que dire de plus? Ah oui, je sais.

Je vous recommande vivement la librairie en ligne Ys, spécialisée dans les littératures de l'imaginaire.

 

 

Je pense que mon petit tour d'horizon des Imaginales 2010 est complet, pour de plus amples informations au sujet du déroulement des Imaginales, je vous rappelle le podcast des Lyonnes de la SF - à savoir qu'il est probable que  mes interventions orales au sein de la future émission soient retenues.

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